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Bold Eagle, comme Uranie, Roquépine, Bellino II, et Ourasi ?

Uranie (1926, 1927, et 1928), Roquépine (1966, 1967, et 1968), Bellino II (1975, 1976, et 1977), et Ourasi (1986, 1987, 1988, et 1990) sont entrés dans la légende des courses hippiques en remportant, au moins, trois Prix d’Amérique. Lauréat des éditions 2016 et 2017, Bold Eagle va tenter de faire aussi bien que ces trois cracks en décrochant un troisième trophée consécutif.



Gagner un Prix d'Amérique est une chose exceptionnelle, réaliser le doublé est extraordinaire, s'imposer à trois reprises est incroyable, et le remporter quatre fois est tout simplement légendaire.

Dans les années 20, Uranie, entraînée par Valentino Capovilla, était la première jument à réaliser l'exploit de se distinguer dans trois Prix d'Amérique. Lauréate en 1926,  à l'âge 6 ans, dans la réduction kilométrique d'1'28''3, la fille d'Intermède a réalisé une année incroyable en demeurant invaincue. Elle a ensuite fait feu de tout bois dans les deux éditions suivantes, et n'a manqué le quadruplé que d'un rien, en 1929, pour avoir franchi le poteau au galop, alors qu'elle devait rendre 75 mètres à ses adversaires.

Quarante ans plus tard, la représentante d'Henri Levesque, Roquépine, faisait aussi bien que son arrière-grand-mère, Uranie, en s'adjugeant le Prix d'Amérique 1966, en 1'18''6. Cette année-là, la fille d'Atus II réalisait également l'exploit de remporter le Prix d'Europe et le Prix Jockey à seulement 48 heures d'intervalle, avant de faire siens les Prix d'Amérique 67 et 68.

Véritable rouleau compresseur, Bellino II, entraîné par Maurice Macheret, a également marqué les esprits durant les années 70. En effet, vainqueur de son premier Prix d'Amérique en 1975, ce rejeton de Boum III, d'un mètre soixante-huit au garrot, a réalisé le doublé l'année suivante. Il devenait ainsi le troisième cheval, après Gélinotte et Jamin à triompher, la même année, dans les Prix de France et de Paris. Vainqueur du Championnat du Monde des trotteurs en 1977, Bellino II fut même accueilli sur le plateau du journal télévisé de TF1 par Yves Mourousi et André Theron, le 16 février 1977, où son mentor est revenu sur l'incroyable palmarès de son champion, ainsi que sur une tentative d'enlèvement, avec demande de rançon, avant de disputer le Grand Prix de la Loterie, à Naples.

Surnommé le « roi fainéant », Ourasi a vu le jour le 7 avril 1980. Après des débuts laborieux, le représentant de Raoul Ostheimer est confié à Jean-René Gougeon, avec qui il ne tarde pas à remporter le Critérium des Jeunes 1983, à la surprise générale, lui qui n'avait encore jamais affronté l'élite. En 1985, alors qu'il n'est âgé que de 5 ans, le rejeton de Greyhound passe la surmultipliée en remportant neuf des treize courses auxquelles il a pris part, avant de glaner un premier trophée dans le Prix d'Amérique, en 1986, dans le temps record d'1'16''6.  Lauréat des quatre épreuves préparatoires l'année suivante, Ourasi s'adjuge « l'Amérique » dans la foulée, avant de récidiver en 1988.
Le 17 novembre 1988, à Philadephie, dans le match du siècle annoncé entre Mack Lobell et Ourasi, les deux cracks se sont livré une belle bataille tout au long de la ligne droite mais, Sugarcane Hanover, le troisième larron, a surgi dans les derniers mètres pour s'imposer du minimum. Un peu plus de deux mois plus tard, Ourasi défendait pour la quatrième fois son titre dans le Prix d'Amérique. Mais cette journée fut un véritable cauchemar. Victime de problèmes de reins à quelques jours de l'événement, l'élève de Jean-René Gougeon n'avait pas uriné avant la course, et se voyait battu par Quelia Gédé et Potin d'Amour, à la surprise générale.
En 1990, pour son dernier « Amérique », Ourasi a terminé sa carrière de la plus belle des façons en devenant le cheval le plus titré de l'histoire suite à sa quatrième victoire acquise dans le Prix d'Amérique, dans le temps exceptionnel d'1'15''2, avec à son sulky Michel-Marcel Gougeon

Impressionnant lauréat des éditions 2016 et 2017, Bold Eagle est sur les traces de ces phénomènes, et fera tout son possible pour leur emboiter le pas, lui qui ne s'est toujours pas imposé depuis le début du meeting d'hiver.

Benjamin Nisol, 23/01/2018 16:12:00 CET
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